De la neige tombant sur le sol, l’air frais ayant remplacé la douceur d’un hiver paisible. Non, il n’avait vraiment pas de chance.
Lui qui, venait d’arriver au château pour devenir domestique et servir des gens qu’il aurait surement pu abatre si il n’avait pas décidé de changer de vie. Car bien sur, quand on s’appel « Yuuri l’égorgeur », peut de personne nous apprécit, à par ceux qui sont comme nous.

C’est justement le cas de Yuuri Heiwa, se jeune assassin qui du jour au lendemain décida de quitter sa vie pleine d’action pour une autre, plus calme.
Evidement, il y avait une grande raison à cela. Son frère, Tetsuya Heiwa, le fils du roi… Etrange non ? Il faut l’accorder. Yuuri était le demi-frère du fils du roi.
Mais bon, de toute façon, pour son frère, il était mort.
Il y a dix ans, lorsque les deux frères étaient encore ensemble, leur village furent attaqué et lui kidnappé et emmener. C’est là qu’il apprit à devenir ce démon… Mais d’un coté, il ne le regretait pas vraiment.
Mais si aujourd’hui il était là, c’est parce qu’il a apprit que son frère était toujours en vie, et qu’aujourd’hui il était enfermé dans une chambre du château. Rien que pour ça, il devrait aller tuer ce roi qui a osé faire ça à son petit frère. Mais d’un autre coté, il devait rester dans son coin, et attendre.

C’est d’ailleurs pour ça qu’aujourd’hui, il se trouvait en ville et non pas au château. Il marchait tranquillement, mains dans les poches et ses yeux jaune analysant la moindre chose qu’il pouvait voir au travers de ses lunettes.
D’ailleurs, en parlant de ses yeux, n’étaient-ils pas étrange… Des yeux jaune, les yeux du serpent comme certain les appelaient. Il était à la fois froid et sans sentiment, pourtant on pouvait y apercevoir une envie de vivre énormément grande.
Yuuri fessait parfois peur, mais c’était l’image qu’il avait choisis de donner, aussi, il était ce genre de type qui ne se laissait par marcher sur les pieds. Car si on osait le faire, lui c’est à cheval qu’il marchait sur les autre, laissant son rire de sadique se faire entendre. Mais pourtant, il n’est pas fou.

D’ailleurs, pendant sa marche, il se fit bousculer par un homme et donc, il lui lança un regard glacé avant de voir une boutique, surement de fleur. Et là, ses pensées divaguèrent vers son frère et un sourire lui apparut sur les lèvres. « La Pépite d’Or »… Pourquoi pas ? Il s’y avança, alors que la neige recommençait à tomber et que cette fois un soupire lui échappe, génial, encore de la neige, il n’aimait vraiment pas ça.

Puis, il entra donc dans la boutique, son regard analysant l’intérieur avant que le froid ne le pousse à entré et à fermer derrière lui. Le visage curieux… Ca fessait maintenant très longtemps qu’il n’était pas allé dans un endroit comme ici…

« Il y a quelqu’un ? »

"Sors de ma maison !"

Dean se tenait la joue en fixant cet être qu'il haïssait plus que tout, il ne comprenait même pas ce que sa mère pouvait lui trouver de bien. Il n'avait absolument rien à voir avec son père. Son beau-père se tenait face à lui alors qu'une fois de plus il lui avait assené un coup de poing au visage. Ça allait sans doute laisser des marques... Pourquoi avait-il fait ça ? Parce que Dean avait eu le malheur d'essayer de défendre sa mère. Il en avait de plus en plus marre de faire comme si de rien n'était en voyant sa mère se faire battre. Alors il se rebellait, là maintenant encore, il jetait un regard meurtrier à l'horrible homme en face de lui, le menaçant de recommencer son geste.

Sans un mot, il se leva et se dirigea vers la porte, il allait peter un plomb s'il restait plus longtemps dans cette maison. Mais juste avant de sortir il lacha une phrase qui avait sans aucun doute été entendue par son beau-père.

"Va te faire foutre."


Et il claqua la porte, ne lui laissant pas le temps de répliquer. Une fois sortis il marcha tout droit, voulant s'éloigner le plus possible de cette maudite maison. Le froid hivernal lui brulait la joue et une marque violacée était à présent bien visible sur son visage. Mais il s'en fichait. Il avait toujours aimé le froid. Il s'arrêta un moment, regardant la neige tomber du ciel. Un jour il partirait loin d'ici et emmènerait sa mère avec lui... Mais avant ça, il s'était juré de tuer le connard qui lui servait de beau père. Il serra les poings de colère, il fallait qu'il se calme. Il avait remarqué que certains passant s'éloignaient en le voyant, Dean n'était pas de nature colérique mais il pouvait faire très peur lorsqu'il était envahi par la haine.

Il souffla un moment et regarda le bâtiment en face de lui. "La Pépite d'Or". Inconsciemment ses pas l'avaient mené à sa boutique. Cela faisait trois jours qu'il ne l'avait pas ouverte, pourquoi pas ? C'était la seule boutique de plantes dans toute la ville alors il avait l'habitude d'avoir des clients quels que soient les jours. Tenir cette boutique était inconsciemment devenu une de ses plus grandes préoccupation. Pas qu'il soit particulièrement intéressé par la botanique, mais plutôt que toute cette boutique le rendait nostalgique. Il aimait bien repenser à l'époque où il était avec son premier amour... Même si ces pensées lui donnaient un douloureux pincement au cœur, il voulait s'en rappeler. Car il ne voulait pas oublier ce moment de sa vie qui avait tout changé en lui.

Il ouvrit la porte et entra à l'intérieur de la boutique, il faisait plus chaud. Il se dirigea vers le fond de la boutique ou se trouvait une petite pièce qui lui était réservée. Il passait souvent ses nuits ici, quand l'ambiance n'était pas bonne chez lui. Récemment, il avait économisé assez d'argent pour s'offrir un canapé sur lequel il pouvait s'allonger. Avant il devait se contenter du sol..

Il ouvrit une petite armoire et en sortit un flacon et un morceau de tissus. Dans le flacon se trouvait un produit désinfectant qu'il avait lui même concocté grâce à quelques unes de ses plantes. Il grimaça légèrement sous la piqure puis plaça le morceau de tissus sur sa joue, un pansement improvisé.

Il se regarda un moment dans le miroir, il détestait ses yeux. Pourtant leur couleur était très belle et attirait souvent le regard. Mais c'était plutôt leur lueur inexistante qu'il n'aimait pas chez lui, c'était comme s'il était mort, il n'y avait plus aucune trace de joie. Et ce depuis ce jour...

~Flash Back~

Il faisait froid , j'étais coincé dans une rue, et deux hommes s'approchaient... Que me veulent-ils ? Pourquoi me regardent-ils avec ce sourire effrayant ?

"Ne me touchez paaaaaas !"

Douleur, froid, humiliation... Voulait ce que j'avais ressentit ce jour là. Quelque chose s'était définitivement brisé en moi et il n'y avait aucun moyen de la réparer.

~Fin Flash Back~

Dean s'accrochait à l'évier en face de son miroir, alors que les images ressurgissaient dans sa tête. A chaque fois qu'il y pensait, la douleur était plus forte, comme pour lui rappeler que malgré ce temps, jamais elle ne disparaitrait.

Il remarqua que son souffle s'était accélérer et que ses mains tremblaient. Calme....

~Flash Back~

"Chuut calme-toi ça va aller..."

Une main chaude me caressait les cheveux alors que j'étais accroché à un corps. Comme un naufragé accroché à une bouée de sauvetage...

Je venais de me réveiller d'un de mes nombreux cauchemars, quasi tout les mois, je revivais la scène de mon viol en rêve. Et c'était toujours la même crise au réveil. J'avais du mal à respirer et mon corps tremblait. Et en plus de ça, je paniquais dès qu'on essayait de me toucher.

Et pourtant, lui arrivait à me calmer, par sa présence, son odeur et sa chaleur. Bon dieu... faites qu'il ne s'éloigne jamais de moi.

~Fin Flash Back~

Dean fut pris d'un haut le cœur, il avait de plus en plus de mal à se calmer, depuis qu'il était partis, les crises étaient plus violentes. Et le seul moyen de les calmer était d'attendre qu'elles passent.

Il resta un moment accroché à cet évier, comme il était au par avant accroché à celui qu'il aimait. Et il tentait de retrouver un rythme respiratoire normal.
Ne plus penser à rien... Calme...

Après quelques minutes d'efforts, la crise était passée. Dean était désormais totalement épuisé. Il rangea le flacon et le bout de tissus restant dans l'armoire et s'écroula sur son canapé, le premier client ne devrait pas arrivé avant longtemps...

Après trois quarts d'heure de repos, Dean entendit le son caractéristique de la clochette qu'il avait placé sur la porte. Celle-ci émettait un léger son à chaque fois que la porte était ouverte ou refermée.

Il se redressa et se passa de l'eau sur le visage afin de se réveiller. Il sortit ensuite de la pièce après s'être essuyé le visage. A ce moment là, le client avait parlé.

« Il y a quelqu’un ? »

Il s'avança un peu plus afin d'être aperçu par le jeune homme. Il l'analysa un moment, ce n'était pas un habitué. Il ne l'avait encore jamais vu dans les parages, peut-être venait-il de s'installer ?

"Bonjour et bienvenue à la Pépite d'Or"

Dean ne souriait que très rarement et pas à n'importe qui. Ce qui était asse particulier car souvent lorsqu'on entrait dans une boutique, on était accueillit par des gens très souriant et chaleureux. La première fois les clients étaient très étonnés par la froideur du vendeur, mais la qualité de son travail était telle qu'on finissait par s'y habituer.

Sa phrase d'accueil sonnait donc plutôt comme une phrase qu'on aurait fait répété par cœur à quelqu'un. Mais il ne pouvait pas se permettre de ne pas la dire, il la disait toujours lui aussi...

"Puis-je quelque chose pour vous ? "


[désolée pour le temps de réponse mais comme je n'avais pas vu que tu avais posté....]

Quand le vendeur arriva dans la pièce et que Yuuri entendit son ton presque froid, il n’était pas vraiment surprit. Il faut dire aussi que dans son… métier ou du moins son ancienne profession si on peut appeler cela ainsi, tout le monde avait développé cette étrange particularité à toujours être froid avec les autres. Mais, pour un vendeur, c’était quand même bien intriguant.
Cependant, il laissa ses prunelles jaunes se poser sur le jeune homme qui venait d’arriver.

« Bonjour… »

Un simple mot, tout aussi froid que ceux de son interlocuteur, il s’en approcha même sans arrêter de le fixer, ça lui rappelait des souvenirs… Quand il s’approchait de ses victimes pour n’en faire qu’une bouché.
Là, il s’arrêta juste devant lui, fouillant dans ses poches pour en sortir une bourse pleine ainsi qu’une feuille où se trouvait un dessin.

« J’aimerais bien que vous livrez un énorme bouquet au château si c’est possible… Et j’espère que ceci suffira pour payer, sinon plus… »

Il tendit la bourse à se jeune homme alors que son regard c’était fait plus doux, lui un être bizarre ? Surement, surement…
Mais il ne pouvait s’empêcher de penser à son jeune frère qui vit enfermé au château depuis… Surement très longtemps maintenant.

« Et surtout, j’aimerais que vous le donniez à un certain Tetsuya Heiwa… Voici un dessin assez ressemblant de lui »

Il déplia la feuille, regardant un moment le dessin qui était le portrait craché de son frère à cette période avant de la tendre à son tour. Il l’avait entraperçu plusieurs fois au château et l’avait donc dessiné. Il faut dire aussi, que les deux frères avaient toujours été doués pour ça.

« S’il vous plait… C’est important pour moi… »

Et le pire est surement qu’il était sérieux, le fait de savoir son frère là bas le rendait fou de rage et il devait lutter pour ne pas y aller et faire un massacre. Mais bien évidemment il se retenait, avec du mal certes mais il le devait pour lui. De toute façon, il est sensé être mort…

« Et je serais près à payer bien plus… je suis prêt à tout pour mon petit frère… »

C’était une simple phrase murmuré, mais il était sûr ou presque qu’il l’avait entendu, et alors qu’il avait lâché son regard, il replongea ses yeux dans ceux de celui en face de lui, sa froideur avait disparu pour laisser place à une détermination.

« Et aussi je pourrais faire partir ses mecs louchent qui rodent autour de votre boutique depuis presque une heure ? »

Là aussi, il était bel et bien sérieux, il les avaient vu en arrivant, ses types c’était surement dit que voler dans une boutique de fleur était surement plus drôle que chez la boulangère.

[ toi, t'as de la chance d'être le chéri de Tetsu tu sais ? sinon, je serais venu te rendre une petite visite surprise <><> en toute amitié x) ]