Calen s'était levé comme tout les jours aux aurores. Il n'y pouvait rien, c'était comme ça depuis toujours. Il se couchait tard, très tard mais il était incapable de faire des grasses matinées. Alors à la place, il partait s'entraînait en forêt, faisait ses échauffements, assouplissements, pour terminer par ses enchaînements. Et ce matin n'échappait pas à la règle.

*Peut-être qu'un jour je me lasserai de cette habitude...... Non, pas moyen!*


Tout en répétant ses mouvements, il pensait. A plein de choses. En fait, il pensait tout le temps, mais tâchait d'être un peu attentif à ce qu'il faisait tout de même. Quand, aprés s'être trop perdu dans ses pensées, il fit un mouvement trop brusque et se cogna la jambe dans un arbre proche, de plein fouet bien-sûr.

"-Aïïïïïïïe!! Mais c'est pas vrai!" râla-t-il.


*Ca ne m'arrive jamais d'habitude! Il faut que j'arrête de divaguer pendant l'entraînement, où je vais finir chez le médecin*


Et il s'assit un peu dans l'herbe en frottant son tibia douloureux en bougonnant...

Lenn se baladait en forêt en compagnie de sa speldide jument alezan brulé haranachée de façon légère, juste un tapis et une selle ainsi qu'un bridon à mord doux. Calista détestait qu'on lui tire dans la bouche ca la rendais vraiment folle. C'est donc la main légère qu'il la faisait galoper de façon effrénée sur un sentier forestier bien droit pour la plus grande joie de la jument.

Elle emportait son maitre dans de longues foulées souples et rapides. Son manteau volait au vent les ralentissant un peu mais Lenn s'en fichait il n'y avait pas de danger immédiat.

Mais dans le vent Lenn perçoit un cri et fait ralentir sa monture pour ensuite la faire quitter la piste et monter dans le talut plus haut.

C'est en suspenssion qu'il finit par appercevoir une tête bien connue.

- Tiens messire Calen, bien le bonjour.

Il s'arrête à son niveau mais ne descend pas de cheval.

- Vous sembler avoir mal que vous est-il arrivé?

Lui demande le chevalier avec intérêt.

Calen continuait de bougonner quand il entendit un bruit de course, un cheval semblait-il, et sursauta lorsque la personne montant l'équidé l'interpella.

"-Tiens messire Calen, bien le bonjour."

Il se retourna et aperçut son ancien professeur en base d'arts martiaux. Il ne pût s'empêcher de sourire, ayant toujours apprécié l'homme pour son calme et son esprit rusé.


"-Bonjour maître Lenn, dit-il en inclinant la tête, je ne m'attendais pas à vous voir ici..."


Il essaya d'arrêter de frotter sa jambe, mais il avait beaucoup trop mal, la douleur étant encore bien présente, et Calen ne pût s'empêcher de remarquer la lueur de curiosité dans les yeux de Lenn à cet instant.

"-Vous semblez avoir mal; que vous est-il arrivé? lui demanda l'homme.
-Oh, j'ai un peu trop divaguer dans mes pensées, et je me suis cogné la jambe contre un arbre lors d'un de mes enchaînements"

Il grimaça pour montrer que ça faisait mal, même s'il ne tenait pas vraiment à le montrer.

*C'est pas possible, il a fallu qu'il me trouve comme ça, j'ai l'air d'un idiot! *

Lenn sourit et saute d'un bond souple à terre tenant sa jument par la bride ensuite.

Il fronce le ssourcils en l'entendant parler de divaguation, désaprobateur.

- Et qu'est-ce qui vous préoccupe tant au point de pouvoir vous faire rosser ou pire tuer?

Tout le monde savait que les bois pullullaient de brigands.

Lenn s'approche de lui, et malgré sa haute taille et sa carrure il avait un déplacement souple et léger d'un bretteur confirmé. Il ne portait que ses dagues et un arc ainsi qu'un carquois remplit de flèche dans son dos.
Il était vétu à la façon d'un forestier, quoique dans des vêtements de meilleurs qualités.

Tenue et armure de cuir, gants souples, cape bordée de fourure vert tirant presque sur le noir, rien de voyant et tout pour se fondre parmis les frondaisons.

Quelques lapins et autres petits gibiers étaienta ccrochés à ses fontes, Lenn aimait bien chasser en solitaire et ca lui permettait parfois d'apprécier un peu de silence mais s'il raffolait de compagnie par dessus tout. Et même les ragots le confirmait à son sujet concernant la population féminine. Mais Lenn pensait à quelqu'un d'autre en ce moment. Enfin pas toput le temps non plus et il n'avait pas renoncer non plus à sa vie de libertin avéré.

Enfon seulement par les rumeurs bien entendu! Lenn s'était toujours arrangé pour ne jamais être vu dans des bordels ou autres établissements offrants le même genre de services.


Lenn avance donc vers Calen et lui tend la main.

- Venez donc, je vais vous racompagner?

Lui propose Lenn, c'était une invitation à monter en croupe bien sur et ca lui donnerait une excuse valable pour discuter encore un moment avec Calen sans devoir forcément respecter l'étouffante étiquette du protocole.

Calen remarqua le froncement de sourcil de Lenn et sut tout de suite ce qu'il allait dire.


"- Et qu'est-ce qui vous préoccupe tant au point de pouvoir vous faire rosser ou pire tuer?"

L'homme s'approcha de lui, et Calen le regarda en levant la tête, il était plutôt grand.

"-Et bien...pleins de choses, mes études, mes parents,...tout" dit-il en baissant la tête.

*Je dois passer pour un imbécile a raconté ma vie comme ça... Mais pour une fois je ne veux pas rester seul, j'aimerais qu'il ne parte pas tout de suite...*

Comme toujours, son ancien maître avait une allure soignée, ça ne changeait pas. Il remarqua aussi les quelques proies qu'il avait réussi à attraper, attachées à la selle de son cheval. Du petit gibier. Calen vit l'homme s'approcher de lui et lui tendre la main.

"-Venez donc, je vais vous racompagner? lui demanda Lenn
-Avec plaisir, merci " répondit-il en prenant sa main et en souriant doucement.

Lenn hoche la tête.

- C'est vrai que ce n'est pas facile pour vous mais ce n'est pas une raison.

Une approbation et un sermon, il n'y avait que Lenn pour faire les deux à la fois dans une même phrase.

Une fois que Calen accepte son aide il le redresse sans effort et le soutiens le temps de s'assurer qu'il n'allait pas tomber en n'ayant pas d'applomb suffisant.

Lenn sourit malgré tout oubliant le formalisme du début.

- Alors comment va mon cancre préféré?
Oh bien sur il disait ca pour le taquiner même si Lenn l'avait déjà puni quelque fois dans le passé. Mais il semblait bien discipliner à présent, autre chose que le jeune adolescent qu'il avait eu à guider et entrainer.

Beaucoup d'eau avait coulé sous les pont depuis qu'ils ne s'étaient revus mais ca faisait partie du jeu de la cour et de ses intrigues, chacun avait son rôle à jouer et sa place à garder ou à échanger. Ca dépendais des temps de disgrâce ou de grâce, personne n'était à l'abris et celà tous les noble et courtisans ne le savait que trop.

Lenn aida Calen à se relever et le soutint jusqu'au cheval. Comme à son souvenir, son ancien maître avait toujours une sacrée poigne. Et puis il entendit:

"- Alors comment va mon cancre préféré?"

Calen eut un grand sourire, content que l'homme abandonne les formalités d'usage avec lui. Cela faisait vraiment très longtemps qu'il ne s'était pas vu...

"-Et bien, il va pas mal, plongé dans des études touchant à la littérature et l'histoire surtout."

Il était heureux de l'avoir retrouvé car c'était l'une des rares personnes avec qui il pouvait discuter à coeur ouvert. Il ne s'en rendait compte que maintenant...

*Bizarre que je me sente aussi bien en sa présence*

"-Et vous? Comment allez-vous? Qu'avez-vous fait depuis qu'on ne s'est plus vu?" demanda Calen.

En cet instant, il ne pouvait restreindre sa curiosité naturelle, qu'il avait pourtant apprit à contenir depuis le temps. Patiemment, il attendit les réponses de son ancien maître...

-L'histoire? Toi qui étais si discippé à l'époque, j'ai un peu de mal à le croire.

Il s'arrête devant sa jument.

-je monte puis je te fais monter en croupe.

Lenn le fais donc et l'aide à se mettre en place ensuite sur sa jument qui dès qu'elle sent le poids de deux cavaliers baisse ses oreilles mécontente.

- Désolé ma toute belle, on va faire doucement pour le retour.

Il lui flatte l'encolure mlais ca en semble pas atténuer la mauvaise humeur de la jument.

- Enfin soit, Depuis qu'on en s'est plus vu? Eh bien tout et pas grand chose, d'autres jeuens gens sont venus se former sous ma houlette... J'ai eu une fille illégitime.

Il avait laissé échappé l'information mais trop tard pour se rattraper aussi il laissait comme si de rien n'était.
Et c'est en se traitant mentalement d'imbécile qu'il lui fit un de ses souries désarment comme souvent lorsqu'il plaisantait, esperant que Calen mordrait à l'hameçon et amorcerait sur quelque chose de moins glissant et déplaisant.

Il aimait bien le jeune homme, restait à savoir s'il avait changé.

Calen se fit aidé pour monter sur la jument, qui soit-dit en passant n'était pas trés contente d'avoir deux cavaliers sur son dos. Suite à la remarque précédente de Lenn sur ses études il eu un sourire.

"-Dissipé? Oui je l'étais, mais ça a bien changé!" *dit-il en riant légèrement.

Puis aprés un petit temps, celui pour rassurer la jument, son ancien maître répondit à ses questions.


"- Enfin soit, Depuis qu'on en s'est plus vu? Eh bien tout et pas grand chose, d'autres jeuens gens sont venus se former sous ma houlette... J'ai eu une fille illégitime."

Calen resta un instant coi devant cette révélation, quand l'homme se retourna pour lui faire un de ses sourires charmeurs, essayant de faire passer la pillule. Calen savait plus ou moins, comme tout le monde, que Lenn aimait beaucoup la compagnie, pas étonnant donc qu'il ai finit par avoir un "accident". Mais ce n'était pas son genre de juger les autres, lui qui détestait qu'on lui fasse subir ça, et surtout pas cet homme...

"-Pas besoin d'essayer de m'embrouiller avec un de vos sourires Maître, dit-il sur un ton léger, c'est votre vie, il n'y à que vous que ça regarde.
Je ne vous jugerai pas " déclara-t-il.

*Mais qu'est-ce que c'est que ça? De l'amertume? N'importe quoi, faut vraiment que je me fasse soigner moi...*

Lenn fait partir la jument au pas.
Il jette un regard à Calen.

- Bien changé? Et qu'est-ce qui a amener ce changement?

Il était intrigué à ce sujet.

Lorsqu'il lacha sa bombe, objet de sa maladresse stratégique Calen se tint coit, une mauvaise chose selon Lenn car ca voulait dire que l'autre homme le croyait.

- Pas besoin de t'embrouiller hein?

Il soupire.

- Pourtant moins de monde est au courant mieux c'est elle va sur ses dix ans et travaille dans ma propriété, je en peux pas la traiter comme une fille légitime et je le regrette, mais même les duc doivent respecté certaines limites, l'avoir acceuillie et élevée m'a déjà fait dépassé la ligne.


Il était amer en disant celà, il ne désirait que la pourrir, lui apprendre à monter à cheval, la couvrir de robe de soie et de satin. Tout pour qu'elle erste inssouciante et pas comme dans sa vie actuelle ou elle devait se demander si elel pourrait manger correctement le lendemain et à quelle fréquence.

- Me juger pourquoi? Tous lesseigneurs ont ce genre d'écart et c'est d'autant plus vrai pour ceux marié, mais eux n'ont pas le courage de reconnaitre leur enfant, même si moi je l'ai fait en petit comité...

Il ne pouvait pas se permettre que ca se répandent partout, il avait un nom à préserver, même s'il mourrait d'envie de le crier pour lui même.

Calen se doutait bien de la question qui allait suivre sa réponse quant à ses études.

"- Bien changé? Et qu'est-ce qui a amener ce changement?"

C'est en souriant doucement, ravi de pouvoir encore anticipé les réactions de son ancien maître, qu'il lui donna une réponse.

"-Et bien, tout d'abord, les arts martiaux m'ont...calmé, je dois dire. C'est assez apaisant de défouler son corps le matin comme ça, ça fait vraiment du bien, lâcha-t-il en fermant les yeux, et puis, plus tard, il y à eu le fait que mes parents ont découvert que j'étais...gay...et bon, ça stoppe l'envie de faire le souck quand on sait que de toute façon on se fera ignorer, tout simplement. Alors je me suis renfermé dans les livres et j'ai adoré, à tel point que je continue d'en étudier aujourd'hui" dit-il en souriant.

Puis survint le "lâcher de bombe" avec la nouvelle de sa fille illégitime, sa réponse et le sourire.

"- Pas besoin de t'embrouiller hein? lui demanda l'homme.
-Non pas besoin... "

Calen sourit, décidemment son Maître n'avait pas changé...
Calen écouta attentivement les paroles de l'homme devant lui quand il parlait de la situation avec sa fille. Et il voyait bien que cette solution ne lui plaisait que trés peu, mais qu'il n'avait pas vraiment le choix...
Suite à sa réponse sur le fait qu'il ne le jugeait pas, la répartie ne se fit pas attendre.

"- Me juger pourquoi? Tous les seigneurs ont ce genre d'écart et c'est d'autant plus vrai pour ceux mariés, mais eux n'ont pas le courage de reconnaitre leur enfant, même si moi je l'ai fait en petit comité..." lui déclara Lenn.

Calen ne pouvait qu'approuver ce que disait son Maître, mais il comprit qu'il ne voulait pas s'étendre sur le sujet.

"-Vous en êtes où dans votre poste au sein de l'armée aujourd'hui? Vous vous êtes beaucoup déplacé?" demanda-t-il.

Il avait beau se dire que c'était juste une bonne façon de détourner la conversation, il lui fallait reconnaître que ça satisfaisait sa curiosité maladive de pouvoir recommencer ses questions.

Len l'écoute attentivement et ne fais que légèrement ralentir la jument sous la surprise... Quoique non, confirmation de l'homosexualité de son élève.

Il l'avait déjà quelque fois surpris à le regarder alors qu'il travaillait torse nu, ou même d'autres élèves.

- Ca je le savais depuis longtemps, tu le sais depusi combien de temps? Enfin non, te l'es avoué ca serais plus juste à dire.

Se corrige Lenn en poussant sa jument avec un coup d'assiette.

Il écarte la discussion sur sa fille d'une main gantée teintée d'un peu de dédain feint et fait accélérer sa jument.

- Jusqu'ou? ma Famille dirige les armées depuis des générations, mais mon père est trop vieux maintenant je le remplace et j'entraine quelques gamin à l'occasion, en fait j'ai eu le prince dernièrement...

Il fait la grimace qui traduisait bien ce qu'il pensait: une vraie plaie, même si cette plaie était franchement douée avec els armes elle n'en faisait qu'a sa tête et laissait une garde découvertes dans le smoment les moins opportun et il n'avait pas recu l'autorisation de lui montrer en pratique pourquoi sinon le roi se serait plaint qu'on aurait humilier son fifils à papa chéri.

Ce qui irritait assez le chevalier il fallait le reconnaitre, surtout quand le prince voulait toujours avoir raison même quand il disait la plus grosses des bêtises.

"- Ca je le savais depuis longtemps, tu le sais depuis combien de temps? Enfin non, te l'es avoué ca serais plus juste à dire..."

Son Maître avait déclaré ça à Calen le plus naturellement du monde, comme si c'était normal.

"-Je me le suis avoué à mes 15 ans, mais attendez, comment ça vous le saviez déjà?!" lui demandé-t-il, plus que stupéfait.

La, c'était Calen qui était bluffé. Comment cet homme avait pu deviner une chose pareille à son sujet? Et surtout au moment de son entraînement avec lui, alors qu'il n'avait que 12-13 ans! Il n'en revenait décidemment pas...
Son ancien maître revint bien vite à la question qu'avait posé Calen, au sujet de son métier, et il comprit beaucoup de choses en voyant son visage.

"- Jusqu'ou? ma Famille dirige les armées depuis des générations, mais mon père est trop vieux maintenant je le remplace et j'entraine quelques gamin à l'occasion, en fait j'ai eu le prince dernièrement..."

Comme Calen s'en doutait, Lenn n'avait apprécié plus que ça de devoir enseigner au prince Akira... Il faut dire que les deux hommes aaient un caractère diamétralement opposé, et l'arogance du prince n'avait pas dû trop lui plaire.

"Je vois que le prince Akira n'est pas facile à gérer" dit-il avec un soupçon d'ironie.

Lenn hoche encore uen fois la tête, ils arrivait à l'orée de la forêt. Un petit court d'eau forestier faisait entendre un clapotis joyeux.

- Oui je le savais il suffisait de regarder comment tu me ragardais ou regardais les autres élèves.

Il ne pouvait pas lui faire face ainsi sur al selel mais Calen pouvait savoir qu'il souriait amusé. Il el connaissait assez pour ca.

- Je jurerais même avoir été ton premier béguin d'adolescent.

Il le taquine avec ca, Lenn était assez joueur de nature et ne se privait jamais de plaisanter tant à ses propres dépends qu'a ceux des autres.

- On va arriver à un passage difficile, tiens toi à ma taille.

Lui indique Lenn, et même sous la fine armure de cuir si Calen s'accrochait assez bien il pourrait sentir les abdos parfaitement dessinés de son ancien maitre.

Il secoue la tête à un autre commentaire.

- C'est une vraie petite peste, bien que si on sait comment s'y prendre c'est un soumis, mais ca reste entre nous. Ca me déplairait qu'il fasse quelque chose contre moi ou ma famille, surtout ma famille.

Lenn avait fait exprès d'employer certain terme dans sa dernière phrase, un peu de venin vérité ne faisait de mal à personne!

"- Oui je le savais il suffisait de regarder comment tu me ragardais ou regardais les autres élèves."

Calen était devenu amusé en entendant ça.

*Ca se voyait déjà tant que ça, même à cette époque alors?*

Mais son ancien Maître ajouta quelque chose.

"- Je jurerais même avoir été ton premier béguin d'adolescent."

Calen n'avait pas confirmé, mais si le chevalier avait pu se retourner, il aurait vu que sa couleur, rouge pivoine, confirmait traîtreusement cette vérité.

*Merde, j'aurais pourtant juré qu'il n'en savait rien! Toujours aussi perspicace le bougre...*

"- On va arriver à un passage difficile, tiens toi à ma taille, lui déclara Lenn.
-D'accord" et Calen s'éxécuta.

Mais en sentant les abdos de son Maître sous sa fine armure, il appuya moins fort, même si de ce fait, il tenait moins bien en selle.
L'homme revint sur le sujet d'Akira, et fit un commentaire assez équivoque.

"- C'est une vraie petite peste, bien que si on sait comment s'y prendre c'est un soumis, mais ca reste entre nous. Ca me déplairait qu'il fasse quelque chose contre moi ou ma famille, surtout ma famille. "

Aprés ça, Calen voyait à quel point il tenait à sa fille, mais ne se permit aucun commentaire...

Lenn laisse passer un moment de silence tout à sa concentration pour ne pas casser une jambe à sa jument qui devenait un peu rétive à cause du poids qu'elle trimballait.

- Tout doux ma belle.

L'encourage Lenn qui sent la poigne de Calen se désserrer autour de sa taille ce qui était une auvaise idée, la jument était jeune et assez caractérielle en dépit de sa beauté et elle rua. Lenn était profondément assis dans sa selle ce qui fit qu'il tint bon mais il sentit les main et le poids de Calen derrière son dos disparait et des bois faire CRAAAAAAAAAAAAC!!! Ainsi qu'un bruit mat et sourd caractéristique d'un corps chutant et s'écrasant la face sur le sol.

Elle rua encore une fois mais Lenn tint encore en selle et la cravachat pour la punir tout en resserant la longueur des rênes pour l'empêcher d'avancer.

Une fois calmer il se permet de se tourner.

- Ca va Calen?

Il était assez embarasser car s'il était bessé ca serait de sa faute même si ce petit imbécile avait désserré son étreinte alors que c'était contre indiqué juste parce que, il le soupçonnait, que Calen avait été troublé de le sentir contre lui.

- Qu'est-ce qui t'as pris?"

Il était inquiet et descend de monture après avoir qualifier sa monture de vilaine et cette dernière étonnement baissa la tête comme si elle était à moité désolé et à moitié non...

Un long silence passa, avant que la jument ne se cabre. Calen, ayant déssérré sa prise sur Lenn, tomba dans un bruit sourd par terre.
Une grande douleur le prit aux côtes mais il serra les dents. Il sentit les yeux de son Maître sur lui lorsqu'il se retourna.

"- Ca va Calen?"

Ce dernier se remit tant bien que mal sur ses fesses en maugréant.

"-Non, je crois que je me suis cassé des côtes... ça fait mal" dit-il.

*Et merde! C'est vraiment pas ma journée aujourd'hui. *

Mais comme il s'en doutait, Lenn n'en restat pas là.

"- Qu'est-ce qui t'as pris?
-Mais...je sais pas moi, j'ai pas fait exprés... Un moment d'inattention... "s'exclama-t-il lamentablement.

Lui-même détestait plus que tout les réponses évasives comme celle qu'il venait de fournir, mais il était tellement rouge et géné en se souvenant de la raison pour laquelle il avait relâché l'homme, qu'il ne dit rien de plus.
Calen vit Lenn descendre de son cheval et la gronder. Malgré tout, il ne put s'empêcher de sourire à la réaction de la jument. Et quand il releva les yeux, il aperçut une lueur d'inquiétude dans le regard de son Maître...

- Casser vraiment? On n'est pas sur mais déshabille toi je vais bander ca rapidement pour éviter que ca ne bouge de trop et que ca te perfore un poumon...

Lenn n'ayant rien sous la main enlève son armure de cuir en enlève sa chemise de soie blanche qu'il déchire, le froid était piquant sur son torsenu et faisait pointer ses tetons. Mais le chevalier s'en fichait royalement.
Mais il n'avait pas penser que les griffures de son dos étaient encore visible ainsi que quelque petits sucon sur son ventre.

Il aide Calen à retirer son haut insconscient de ca et lui bande l'abdomen Tout en écoutant le garçon, enfin l'homme essayer de se justifier et s'enfoncer.

- Je ne sais pas pourquoi mais je ne te crois pas, c'est quoi la vraie raison? Tu as peur que je te saute dessus?

Il était assez taquin lorsqu'il le lui dit, et son regard d'or le fixait comme s'il pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert, et à la bonne page s'il vous plait!

- Il y a une maison de chasse pas très loin on va marcher jusque là, ca ira?

Demande ensuite Lenn en le faisant se redresser un peu inquiet quand même. La preuve était que Lenn portait Calen à moitié.

"- Casser vraiment? On n'est pas sur mais déshabille toi je vais bander ca rapidement pour éviter que ca ne bouge de trop et que ca te perfore un poumon..." avait dit Lenn.

Calen allait objecter que ça allait mais il restat un peu... surprit lorsque l'homme en face de lui retira son armure et sa chemise, qu'il déchirat pour lui faire un bandage, devinat-il.
Ce que son Maître n'avait cependant pas l'air de se rendre compte c'est qu'il avait des suçons sur le ventre...

*Non Calen, retiens-toi, ça ne te regarde pas, mais alors pas du tout!*

Il était sur ces entre-faits lorsque Lenn lui enleva sa tunique pour le soigner sommairement. Il faisait froid et des frissons le prirent, et réaction somme toute banale au froid, il se contracta et une grande douleur le prit du côté droit.

"-Ah! *ne pas se contracter, se détendre* Je suis désolé de vous avoir lâché, je pensais pas que j'allais tomber... essaya-t-il de s'expliquer.
- Je ne sais pas pourquoi mais je ne te crois pas, c'est quoi la vraie raison? Tu as peur que je te saute dessus? lui demanda-t-il.
-Mais non, c'est n'importe quoi! affirma Calen en devenant rouge tomate, pourquoi je craindrais une chose pareille?" lui répondit-il en ne cessant, sans faire exprés bien-sûr, de fixer ses suçons.

"- Il y a une maison de chasse pas très loin on va marcher jusque là, ca ira? lui déclara Lenn.
-Oui ça ira... " dit Calen en bougonnant.

Son Maître l'aida à se relever et le laissa s'appuyer, lourdement, sur lui pour aller jusqu'à la maison de chasse.

Lenn voit la surprise sur son visage lorsque le visage de Calen réapparait une fois qu'il l'a sortit du trou de la tunique pour la tête. Mais il choisis de ne pas relever et de bander son torse, mais il remarque que Calen fixe son ventre.

Ca ne génait pas Lenn mais ca le fit regarder aussi et maudit un peu Gaël en voyant le résultat de la nuit qui datait de deux jours maintenant. D'ailleurs il n'avait pas encore revu le domestique... Une visite au chateau royal pouvait être à prévoir.

Cepndant l'ancien maitre ne rougit pas et se contente de rabattre sa lourde cape sur lui, puis avec le froid mordant ca serait plus confortable maintenant que ses maisn étaient libres.

Lorsque Lenn lui aviat demander en plaisantant s'il avait peur qu'il lui saute dessu il voit un Calen rouge tomate lui démentir la chose. Il n'en fallut pas plus surtout avec le regard de Calen qui se posait dans l'entrebaillement de sa cape, pour que Lenn se mette à rire.

- Si tu veux Calen on en reparlera une autre fois quand tu seras guérit et peut-être un peu plus agé.

Il n'avait pas pu résister comme souvent, lorsqu'il n'y avait aucun risque dque ca lui retombe dessus, de taquiner son ex élève.

Il prend la peine de le rhabiller aussi avant de l'emmener à la maison de chasse, ca leur prend un certain temps, la jument les suivait derrière tout de même bien dressée malgré ses écarts; elle suivait celui qui lui donnerait à manger. Lenn en l'occurence.

Il sarrivèrent près du pas de la porte de l'habitation que lenn pousse dans un grincement désagréable, des meubles simples mais robuste décorait l'unique pièce ainsi qu'un lit de paille et une cheminée avec des buches de bois sec à coté.

"- Si tu veux Calen on en reparlera une autre fois quand tu seras guérit et peut-être un peu plus agé."

A cette remarque, Calen se sentit blanchir à un point qu'il n'aurait pas cru possible.

*Pour qui il se prend?!*

Et il ne put s'empêcher de répondre.

"-Merci bien mais vous ne m'intéréssez plus, alors je vous demanderais de garder vos remarques pour vous..."

Calen n'avait pas pu se retenir de lui parler avec ce ton froid et dédaigneux que se permettent les nobles en général. Il avait beau savoir que son Maître n'avait dit ça que pour le taquiner, il voyait rouge.
Ainsi, le reste du trajet se fit en silence, malgré qu'il soit lourdement appuyé sur Lenn. Ils arrivèrent finalement à la maison de chasse, un logis sobrement décoré, avec des meubles robustes et agréables à l'oeil. Seul bémol pour Calen malgré qu'il ne court pas aprés le luxe, un lit de paille.
Il grimaça infimement, mai haussa les épaules. C'était, aprés tout, mieux que rien et il avait trop mal pour se plaindre.
L'homme le déposa doucement sur le lit...

Ce ton froid fait que Lenn regarde Calen avec un oeil qui ne disait rien qui vaille.

- Utilise un autre ton avec moi.

Lui ausssi avait utilisé un ton encore plus glacant, Lenn était un compagnon agréable mais il ne fallait pas croire qu'il se laisserait marcher dessus. C'était lourdement se tromper et le chevlaier l'aurait surement 'honoré' de ce qu'il appellait une pichenette s'il n'avait pas été blessé.

Lenn utilisait la manière douce et la camaraderie pour diriger et se rapprocher de ses hommes, ca ne voulait pas dire qu'il n'était pas intraitable ou un enfant de coeur, loin de là. Calen semblait l'avoir oublier.

Lenn dépose Calen sur le lit et s'en va faire du feu.

- Tu vas rester ici un moment, je pense. Je vais rester là jusqu'à ce que je sois certain que tu ne fas pas d'hémoragie puis j'irais chercher quelqu'un au palais pour t'aider ensuite je retournerais à mes affaires.

Il était devenu subitement distant n'ayant pas du tout apprécier le comportement de Calen, ni ses remarques acides. Même s'il s'étonnait que le gamin... Pour Lenn c'était ce que Calen était, n'ait pas relever la proposition. Même si c'était une plaisanterie, elle aurait du le choquer. Car Lenn n'avait rien d'un minet et était plutôt réputer parce qu'il chassait le jupon.

Il bouge souplement et de façon fluide malgré sa haute taille et sa carrure imposante. Une fois le feu lancer il enlève sa cape et remet son armure de cuir à même la peau une fois qu'elle fut tiédie par la chaleur du feu de bois.

- Un autre conseil Calen, lorsque l'humour ne fait plus partie de la conversation apprend à tenir ta langue. Même si ce que tu entend te déplait.

Lenn lui donnait une sorte de conseil car il était plus que probable qu'avec un autre que lui Calen aurait eu de gros ennuis. Et c'était valable dans n'importe quel domaine, la noblesse allait de paire avec l'intrigue et certains bavards et joueurs pouvaient y laisser bien plus que des plumes.

Calen se doutait bien que sa remarque ne passerait pas, mais ce qui était dit était dit. Aussi il ne s'étonnât pas lorsque son Maître répondit.

"- Utilise un autre ton avec moi."

Il ne se donna pas la peine de répondre, ne voulant pas envenimer la situation. Pendant tout le trajet, la douleur le reprenait de plus en plus fort et il se sentit devenir fièvreux. Mais vu l'ambiance froide, Calen ne dit rien de la situation.

Aprés qu'ils soient arrivés à la maison, que Lenn ait déposé son fardeau sur le lit, il lui déclara:

"- Un autre conseil Calen, lorsque l'humour ne fait plus partie de la conversation apprend à tenir ta langue. Même si ce que tu entend te déplait."

Mais Calen avait la tête qui tournait, et il n'entendit pas la moitié des mots que lui avait dit son Maître. Il avait des vertiges de plus en plus gros et la pièce tanguait. Aussi, il eut juste le temps de dire en marmonnant:

"-Mal...j-...j'ai mal..."

Il se laissa tomber sur le lit et perdit conscience.

Lenn soupire et jure lorsqu'il l'entend se plaindre. Il n'avait rien sous la main c'était malin! Et le laisser tout seul? Que faire. Son esprit tournait à plein régime alors qu'il le souleva à nouveau dans ses bras pour le transporter au plus vite au chateau. Il savait comment réduire des fractures ouvertes ou des simples, mais là les cotes c'était plus compliqué et il n'avait vraiment pas l'âme d'un guérisseur, plutôt d'un faucheur à vrai dire.

C'est sur cette sombre pensée qu'il enfourche sa jument avec Calen devant la selle et qu'il la lance dans un galop rapide mais aussi régulier que possible. Il prenait un risque mais s'il ne le faisait pas Calen mourrait car le temps de faire seul le trajet de trouver un médecin et de revenir avec lui, le gamin serait surement mort.

Le bandage serrer devrait tenir le tout en place et une fois au chateau il le fit installer dans des appartements pas très loin du sien.

[je parle du chateau van helsing bien entendu]

Il laissa donc Calen au soin de sa vieille nurse et du médecin qui résidait un étage plus bas et dans l'aile ouest de la forteresse.

Il quitta le chevet du garçon assez inquiet mais il avait à faire et ca ne pouvait pas attendre. Il viendrait voir au soir.

Les appartements où se trouvait étaient sobres et de bons gout, très masculins, avec des meubles de simples factures mais très luxueux dans leur matières.

[ je te laisse commencer le sujet au manoir?]