Akira était couché dans un coin du parc, profitant u soleil qui lui caressait agréablement la peau. Il avait passé sa journée au grand marché à la recherche d’une précieuse horloge que son père voulait absolument avoir dans sa chambre. Akira soupira, comme s’il n’avait pas assez de bibelots inutiles dans se chambre.

Pour une fois qu’il avait voulu faire une bonne action, il l’avait bien regretté. Il y avait une foule étonnante au marché et tous ceux qui reconnaissaient le prince allaient vers lui pour lui parler de leurs problèmes, espérant sans doute une aide royale. Hors, n’étant pas connus pour avoir un cœur en or, Akira n’en avait que faire des problèmes de tout ces paysans . Il dû donc envoyer balader une bonne ribambelle de personne. Bon sang... qui avait dit que la vie d’un prince était facile ?

Le pire c’était que finalement il n’avait même pas trouvé cette horloge alors qu’il avait pourtant très bien cherché partout, pourtant il était sûr de l’avoir aperçue la veille… Il dû finalement se résigner au fait qu’elle avait surement été vendue.

C’est donc totalement épuisé qu’il arriva dans ce grand parc et qu’il décida de s’y reposer, il avait trouvé un coin à l’abri des regards et bien exposé au soleil. Et là il somnolait, couché l’herbe fraiche, il était vraiment bien.
Après un long moment de repos, Akira se réveilla, remarquant que le soleil était caché par un grand nuage et qu’il se trouvait donc à l’ombre. Il soupira et se releva, il était encore tôt et il ne voulait donc pas encore rentrer au château.

Par conséquent, il décida de se balader encore un peu dans ce parc. Mais il était hors de question de se balader là où il y avait beaucoup de monde, il ne voulait pas que la même chose que ce qui lui était arrivé au marché se reproduise. Voilà pourquoi il avançait dans les coins isolés du parc, évitant les grandes allées.

C’est ainsi qu’il se retrouva dans un endroit où il ne semblait y avoir personne, il y avait beaucoup d’arbres qui entouraient l’endroit et un banc se trouvait de l’autre coté de là où il se trouvait. Il voulu s’avancer un peu plus mais c’est là qu’il remarqua que l’endroit n’était pas aussi vide qu’il ne le pensait.

Au centre de l’endroit se trouvait un homme, torse nu en train de faire des mouvements qu’il ne connaissait pas, s’en doute était-ce un art étranger, pensa-t-il. Si c’était le cas ça l’intéressait fortement, Akira aimait bien tout ce qui touchait à la culture étrangère.

En tout cas le spectacle qu’il offrait était vraiment très charmant, c’est pourquoi il continua de l’observer un moment, ne voulant pas l’interrompre.

C’est donc seulement après un long moment qu’il s’avança vers lui, voulant lui faire remarquer sa présence. Tout en avançant il le détaillait d’un regard neutre, comme s’il était totalement insensible à sa beauté. Et pourtant, si Akira le détaillait ainsi c’est qu’il le trouvait plutôt intéressant mais il avait toujours l’habitude de ne pas beaucoup montrer ses sentiments et émotions.

- Présentes-toi.

Une fois arrivé devant lui, il avait parlé d’un ton froid et autoritaire ce qui était habituel venant de sa part. Il ne prenait jamais la peine de se présenter en premier, après tout, il était connu ici.

- Bonjour a vous aussi mon prince, j'ai pourtant déjà eu l'honneur de vous entrainer en l'abscence de votre maitre d'armes favori.

Akira fronça les sourcils, il ne se rappelait pas de lui, d’ailleurs il se rappelait rarement des autres personnes à moins qu’elle ne soit extrêmement importante. Et pourtant c’était vrai que ces yeux dorés lui disaient quelque chose.

- Je m'appelle Lenn Van Helsing, fils du Duc Van Helsing, general de vos armées, si votre mémoire vous fais toujours défaut mon prince. Quand à moi je suis maitre d'armes et commande une troupe de choc en temps de conflits.

Lenn Van Helsing… maintenant qu’il le disait, ça lui revenait à l’esprit. Il avait remplacé son maitre d’armes lors de son entrainement car ce dernier ayant dû s’absenter à cause d’une maladie. Il ne répondit rien mais arrêta de froncer les sourcils, lui montrant qu’il se rappelait de lui.

Il le vit lui tourner le dos le temps de prendre ses vêtements et il remarqua un petit signe de croix sur son dos. Il se rappelait de ça également, il lui avait même demandé si c’était un tatouage ou une cicatrice et il lui avait répondu que ce n’était qu’une simple tache de naissance.

Il enfila sa chemise la laissant ouverte ce qui lui fit sourire, il jalousait un peu son corps car sa musculature était moins développée que celle de Lenn.

Il se chaussa ensuite et détacha ses cheveux, lui demandant ensuite s’il se plaisait ici. Ce à quoi il répondit sur un simple ton.

- Oui, disons que la vue est belle ici.

Il ne parlait pas uniquement du paysage, certes le parc était vraiment très beau, de plus les fleurs sauvages dégageaient une senteur très attrayantes. Mais il parlait également de Lenn, il avait toujours eu tendance à apprécier les chevaliers.

- Dis-moi, quel genre d’entrainement étais-tu en train de suivre ?

Il était très curieux de savoir ce que c’était, il lui arrivait souvent de regarder les chevaliers en plein entrainement et il en avait lui-même reçu un mais c’était souvent des épreuves physiques alors que ce qu’il faisait semblait beaucoup plus doux et plus calme.

- Quel genre? Eh bien si je vous demandais ce que vaut votre mental par rapport à votre physique en terme d'endurance... Qu'et-ce que vous me répondriez?

Au départ il ne voyait pas trop où Lenn voulait en venir avec cette question, c’est pourquoi il réfléchit un moment au sens de la phrase, comprenant par la suite. C’était un art plutôt intéressant s’il permettait de développer le mental, c’est vrai qu’en plus d’avoir un corps bien entrainé notre mental devait l’être également, il voyait maintenant où il voulait en venir. Cependant il ne savait pas qu’il existait des entrainements pour ça.

- Et vous mon prince que faites-vous ici?

Il se voyait mal aller lui raconter sa journée, le grand Akira avait passé la journée à fuir les gens du village, non, cela ne sonnait vraiment pas. Cela avait été vraiment une journée fatigante enfin, jusqu'à ce qu'il décide de venir au parc.

- Je cherchais un coin isolé pour passer le temps.

Avait-il répondu, s’asseyant également sur le banc.

- Tu as finit ton entrainement ?

Demanda-t-il, le sondant de ses yeux bleu clairs.